LE MANIFESTE DE GÉRALD BLONCOURT

Publié par bloncourt

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Gérald BLONCOURT

Nous sommes en pleine civilisation de l'image.

Jamais à un tel point il n'a été donné

aux hommes de voir

à travers les époques

à travers l'univers

à travers les consciences.

Edition

Cinéma

Presse

Télévision

toutes les fenêtres sont ouvertes...

Connaître, faire connaître, apprendre,

savoir, vérifier, sentir, bouleverser...

Écrivains, peintres, poètes, photographes,

musiciens, cosmonautes, femmes et hommes,

chacun est à son poste pour le bien ou

pour le pire. Chacun est responsable

pour faire l'amour ou faire la haine...

Toute mon œuvre, tout mon travail,

tout le feu de ma vie, toute ma

violence, je les ai mis dans une direction

à laquelle je n'ai jamais failli.

Dans cet Homme et dans son devenir.

Dans ses luttes, ses souffrances,

ses petites joies, modestes, pures,

ces morceaux de sourire

qu'on rencontre au coin des taudis,

ces mains calleuses, émouvantes...

J'ai copié les milliers de visages

de toutes les races, de toutes les joies

de toutes les peines.

Des dockers du Havre, aux mineurs de Trieux,

de la Finlande à la Côte d'Azur,

du métro aux gosses de mon quartier,

de Moscou au Caucase des légendes,

du métallo de Léningrad

au Maître tapissier Lurçat,

de l'exposition d'Arcueil

au thème plus complexe

sur la pollution des eaux...

J'ai pris parti

Je ne suis pas un marchand de photographies

Je suis un franc-tireur de l'image

Au service de mon art

et de ma création

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Mai 1955 –

Gérald Bloncourt

 

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